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Suivez le guide pour une mobilité scolaire sereine

Suivez le guide pour une mobilité scolaire sereine

Mobilité et sécurité aux abords de l'école : en quelques années, ce sujet a beaucoup gagné en importance.

Ce qui avait germé voici 4 ans en tant que projet de stage d'Authier Degryse est devenu un programme d'envergure internationale incitant les enfants à rejoindre leur école de façon autonome. À l'instar de ProMove, Authier, avec 5 autres acteurs, promeut par High-Five une mobilité plus sûre. Depuis la rentrée scolaire, c'est un sujet pleinement d'actualité.

Mobilité et sécurité aux abords de l'école : en quelques années, ce sujet a beaucoup gagné en importance. Et il le mérite, pour que nos enfants osent plus tard se déplacer le cœur serein. Authier : "Nous avons surtout constaté que les enfants manquent d'expérience autonome dans la circulation. Très souvent, les parents essayent de les préserver du chaos qui règne aux heures de pointe. Embouteillages, luttes pour les rares places libres, stationnement en double file, ouverture intempestive de portières, cyclistes et piétons qui se faufilent… Pas étonnant que les parents ne veulent prendre aucun risque et préfèrent conduire leur progéniture pour les déposer au plus près de l'entrée de l'école. Au risque d’initier un cercle vicieux : ce comportement se reproduira tant que personne ne changera rien ni à son attitude ni à l’infrastructure. Alors, nous avons imaginé une solution : un système de récompense, avec le superhéros Five qui encourage les jeunes à plus d'autonomie pour se rendre à l'école."

Déplacements avec aisance

Pour l'instant, ce projet High-Five rallie déjà 80 établissements scolaires et plus de 11 000 utilisateurs individuels, essentiellement des élèves. "Concrètement, nous avons fait installer des poteaux High-Five et coller des autocollants à proximité des porches d'entrée des écoles. Ils scannent automatiquement les puces attachées aux cartables et sacs des enfants, et ces derniers collectent ainsi des points chaque fois qu'ils se rendent à l'école à pied ou à vélo. Sur notre site Internet, ils peuvent convertir ce capital en points de vie sur une plate-forme de jeu vidéo ou en chouettes excursions chez nos partenaires (locaux). Et comme tout s’effectue automatiquement, il n'y a aucune charge de travail additionnelle pour les enseignants. Cela ne coûte pas davantage aux écoles : nous nous adressons aux administrations communales pour qu'elles financent l'initiative. Ainsi, chaque établissement scolaire a la chance d'intégrer notre projet. Par conséquent, chaque enfant a lui-même une chance d'apprendre à se plonger dans le trafic et à ressentir un environnement scolaire sécurisé. En outre, les points gagnés lui permettent de faire de chouettes choses."

Abords d'écoles idéaux

La mobilité des élèves figure toujours très haut dans le classement des priorités. "C'est une tendance que nous observons partout", déclare Authier. "C'est certainement le cas aux Pays-Bas, avec une prolifération d’initiatives très locales. En Scandinavie, c'est par contre intégré dans une politique structurelle. C'est très inspirant pour nous. Nous observons avec prudence le développement de High-Five au Danemark.

Mais si vous me demandez à quoi devrait ressembler une zone scolaire sûre, je dirais : toute autre chose qu'aujourd'hui. Nous devons nous débarrasser du chaos routier. Il faut beaucoup plus de rues cyclables. Nous avons imaginé des zones Five&Ride, à l'image des Kiss&Ride que l'on voit fleurir un peu partout, mais situées plus loin des entrées d’établissements scolaires, afin d'amener les enfants à marcher un peu pour traverser des parcs ou des rues à trafic lent. C'est ainsi que l'on déleste les abords d’écoles de la circulation routière. Il faut également accorder une place distincte aux cyclistes et aux voitures, avec suffisamment d'espace les séparant, de façon à éviter le chaos… et les accidents."

Fragilité des environnements scolaires

Oui mais, si les rues sont vides, les automobilistes ne risquent-ils pas d'appuyer sur le champignon ? "Cela peut se produire", reconnaît Authier. "L'effet serait alors inverse à celui escompté. Il faut absolument inciter les conducteurs à respecter la vitesse autorisée. Un environnement scolaire demeure fragile. Les automobilistes doivent y rouler lentement et bien surveiller les environs. Ne pas se garer là où c'est interdit, pour ne pas entraver la circulation et prendre des risques inutiles. Plus de concentration au volant ne ferait pas de tort. Et cela vaut pour tous les usagers de la route. Ce que je dirais surtout, c’est d’écouter vos enfants. Quand ils doivent se rendre à l'école à pied ou à vélo, ils savent où se trouvent les endroits dangereux. Si vous parvenez à vous mettre à leur place, alors tout le monde comprendra ce qui se passe dans le trafic."

"Nous avons surtout constaté que les enfants manquent d'expérience autonome dans la circulation."

ProMove aussi se bat pour plus de sécurité en rue. Aux abords des écoles et partout ailleurs. Découvrez ce que nous pouvons vous apporter.