Êtes-vous bien assis ?

Êtes-vous bien assis ?
Une assise correcte au volant n'est pas seulement nécessaire pour le confort et la visibilité, mais également pour réagir efficacement en cas d'urgence… Alors, faites en sorte d'être à l'unisson avec votre monture !
On sous-estime souvent l'importance de l'assise. Elle est capitale pour pouvoir réagir promptement en cas d'urgence. Elle joue également un rôle dans la visibilité sur la route et le confort ressenti.
Réglez les sièges pour pouvoir atteindre les pédales sans devoir tendre les jambes. En effet, il faut commander les pédales à l’aide des pieds et non avec les jambes. Les genoux doivent toujours être légèrement fléchis, même en enfonçant les pédales.
Centre de gravité
Abaissez votre siège au maximum : plus il est bas, plus vous serez proche du centre de gravité et mieux vous ressentirez la voiture. Mais pas trop bas non plus : il faut garder une vue correcte au-dessus du volant. Laissez la largeur d'un poing entre le bord d'attaque du siège et le creux des genoux.
En laissant les talons reposés sur le tapis de sol, vous pouvez aisément piloter toutes les pédales sans devoir chaque fois relever une jambe.
Utilisez le repose-pied
Sitôt que vous avez pris la route, déposez le pied gauche sur le repose-pied (à gauche de la pédale d'embrayage). Cela renforce le soutien dans les virages et améliore le ressenti du véhicule.
Disposez le dossier de façon à être correctement soutenu, de préférence jusqu'à hauteur des épaules. Il ne peut évidemment pas gêner la visibilité vers l'arrière. Idéalement, l'angle entre l'assise et le dossier doit être de 100° soit un peu plus qu'un angle droit.
Appuie-tête
L'appuie-tête doit être bien réglé ; il ne peut y avoir plus de 5 cm d'espace libre entre la tête et l'appui. En cas de collision, cela évite le coup du lapin. Ajustez la hauteur pour que le sommet de l'appuie-tête ne dépasse pas votre crâne.
Pouvez-vous régler la hauteur du volant ? Faites en sorte que les mains demeurent plus basses que la hauteur des épaules. Mais évitez d'être trop près ou trop loin du volant. Réglez-le pour que les poignets puissent y reposer lorsque vous tendez les bras, sans quitter des épaules le dossier.
En roulant les bras tendus, on ne dispose jamais de force musculaire suffisante pour tourner le volant en situation de détresse. Quant à être trop près du volant, c'est non seulement ridicule, mais cela peut provoquer de douloureux chocs au nez en cas de freinage soudain.
